Qu’est-ce qu’une croyance ? D’après Larousse une croyance est le « fait de croire à l'existence de quelqu'un ou de quelque chose, à la vérité d'une doctrine, d'une thèse ».
Ma croyance est une pensée que je juge vraie. Psychologiquement, nous sommes mariés à nos pensées, à nos croyances, à nos projets et à notre estime de soi. Nous vivons avec. Nous faisons des actions en nous basant sur ces pensées et ces croyances. Nous les affirmons par nos comportements. Toutefois, il existe des croyances aidantes et d’autres limitantes. Comme leur nom l’indique, ces dernières vont nous limiter et nous freiner.
Prenons un exemple d’un enfant qui croit et qui répète constamment la phrase suivante : « Je suis nul en math. »
Qu’est-ce qu’il fait ?
Il est en train d’envoyer un message à son cerveau (subconscient) lui indiquant qu’il est incapable de réussir un exercice mathématique. Ce message limite ses capacités de trouver la solution. Son subconscient croit tout ce qu’il (lui) dit. Par conséquent, il va tout faire pour confirmer cette croyance. Quand l’enfant passe un examen de math, c’est peu probable qu’il aille le réussir. Même si l’enfant a vraiment des capacités pour résoudre les exercices, le message spécifique qu’il a envoyé à son cerveau l’empêchera de le faire.
Ainsi, cette croyance devra être contournée afin de changer le résultat.
Il ne faut jamais dire à soi-même, à une autre personne et surtout à un enfant :
« Tu es nul. »
« Tu ne vas jamais y arriver. »
« Tu ne peux pas faire ceci ou cela. »
« Tu es con. »
Ton interlocuteur te croira, va nourrir ces croyances et grandir avec. Ce qui va le bloquer et l’empêcher d’avancer convenablement dans sa vie.
Voici un exemple réel et assez marquant qui illustre parfaitement ce qui vient d’être mentionné plus haut :
Thomas Edison est celui qui a inventé l’ampoule électrique telle qu’utilisée de nos jours. Il est le fondateur du General Electric, un inventeur qui a déposé plus de 1000 brevets et un scientifique américain.
Enfant, il est rentré à la maison avec une lettre de son enseignant qui lui a précisé de ne la donner qu’à sa mère Nancy Elliot (1810-1871), ancienne institutrice.
Sa mère a pleuré en lisant la lettre puis elle le lui a lu : “votre fils est un génie. Cette école est trop petite pour lui et nous n’avons pas d’assez bons enseignants pour l’instruire. Veuillez le faire vous-même”.
Il était un enfant autodidacte. Il dévorait les livres que sa mère lui apportait et allait souvent à la bibliothèque. D’ailleurs, il a cité : « si mes souvenirs sont exacts, je commençai par le premier livre du rayon du bas pour dévorer ensuite tout le reste, l'un après l'autre. Je n'ai pas lu quelques livres ; j'ai lu la bibliothèque entière ».
Il avait, à l’âge de 10 ans, un petit laboratoire de chimie dans le sous-sol de la maison des parents.
De 1868 à 1930, il déposa 1093 brevets, dont le télégraphe, phonographe, la première caméra de prise de vues cinématographique, un téléscripteur, l'ampoule électrique...
Un jour, plusieurs années après la mort de sa mère, en fouillant dans ses anciennes affaires, il trouva la lettre qu’il a apportée à sa mère de la part de son enseignant où il lisait : “votre fils est nul ! Il est déficient ! On détecte chez lui une maladie mentale. Nous n'autorisons plus votre fils à revenir à l’école”.
Nancy Elliot a imprégné en lui des croyances aidantes. Il a été convaincu qu’il était un génie. Et c’est sur cette base qu’il a étudié, grandit et évolué jusqu’à avoir des brevets et devenir la personne qu’il a été.
Chaque individu peut avoir des fausses croyances ou des croyances limitantes concernant le monde, une autre personne ou lui-même. Ces croyances peuvent être dues à une mauvaise expérience qui s’est ancré en lui ou bien à un conditionnement ou à une affirmation qui s’est enregistré dans son cerveau.
Des prises de conscience sont nécessaires afin de se rendre compte que ces croyances sont erronées. Un travail sur soi permet de les contourner.
Cette démarche n’est pas nécessaire et les freins induits par les croyances limitantes peuvent être évités en faisant le travail en amont : en étant bienveillant avec soi-même et avec les enfants. En tant que parent, proche, instituteur ou autres, nous pouvons choisir nos mots, contribuer à une éducation positive et transmettre des valeurs et des croyances aidantes telles que :
« Tu/je peux le faire. »
« Tu es/ je suis intelligent (e). »
« Tu es/ je suis beau/belle. »
« Tu/ je réussis tout ce que tu/j’entreprends. »
--> Alimente ton subconscient avec des pensées positives.
--> Travaille et contourne tes croyances limitantes.
De quoi nourris-tu ton esprit ?
--> Choisis le type de pensée que tu implémentes dans ton cerveau.
--> Ton subconscient a un grand pouvoir. Aide-le à atteindre les meilleurs résultats.
--> Tu es le maître de toi-même.
Avec Amour